NOVEMBRE 15 2024
La Gestion de crise – un défi de taille pour les années à venir
Avant toute chose : en regardant ces scènes, où des voitures sont emportées par les flots, et où des caves, des souterrains et des tunnels sont inondés en un rien de temps, nous sommes témoins de la mort de plus de 200 personnes…
Le risque va s’accentuer
Les conséquences du changement climatique se font ressentir et il n’est malheureusement pas possible de passer par un « Repair Café ». À l’avenir, il faudra chercher à empêcher l’aggravation de ces phénomènes.
En outre, les systèmes de prévisions et de gestion des catastrophes gagneront au cours des années à venir en importance. La catastrophe de l’
Ahrtal résonne ainsi comme un signal d’alarme dans les esprits et dans l’élaboration de systèmes tels que
LU-Alert.
La mise en place de ces dispositifs ira de pair avec une analyse bien réfléchie de leur usage : il faudra ainsi veiller à ne pas envoyer trop de messages trop souvent afin d’éviter tout phénomène d’habituation où les messages risquent de ne plus être lus.
La réactivité et la rapidité
Les réactions aux catastrophes climatiques engendreront la nécessité d’agir avec rapidité. Le déploiement de l’armée espagnole cinq jours après la catastrophe de Valence a ainsi suscité l’incompréhension de l’opinion publique.
Enfin, les visites des sites touchés par les catastrophes par des membres du gouvernement devront être organisées comme un réflexe afin d’afficher immédiatement le soutien aux victimes. À Valence, la visite du Roi Felipe a tourné, d’un point de vue communicationnel, au fiasco.
Nous nous souvenons tous du vendredi 9 août 2019, le soir où Bascharage et Pétange ont été victimes d’une tornade : le Grand-Duc aura visité les lieux même pas 24 heures plus tard et les membres du gouvernement ont directement annoncé des mesures, tout en affichant la solidarité aux victimes.
Le défi à venir consistera donc à mieux appréhender ces phénomènes en renforçant la prévention (par des installations techniques spécifiques), la prévoyance (grâce à des systèmes de communication d’alertes) et la réactivité (gestion de crise).
