JANVIER 24 2023
Harder, Better, Faster, Stronger
Les crises en chassent d’autres, sans cesse renouvelées à travers les médias et aujourd’hui d’Internet, qui joue le rôle d’amplificateur et d’accélérateur de risques tout autant qu’il apporte de nouvelles opportunités d’interaction avec les publics en s’affranchissant du temps et de l’espace. Les crises sont omniprésentes et multiformes. Entre les cyberattaques, les catastrophes naturelles, l’agitation politique et sociale, les infractions financières… il est important d’être préparé. Mais quand on parle d’être préparé, on parle non seulement d’établir un plan de gestion de crise, mais aussi et surtout de mettre en place un exercice de simulation pour le tester.Quand la perception ne reflète pas la réalité
Sans réelle surprise, les résultats de notre sondage nous confirment que les entreprises se disent préparées, mais qu’elles n’ont pourtant jamais testé cette hypothèse au travers d’un exercice de simulation. Alors oui, l’établissement d’un plan de gestion de crise est déjà une bonne première étape. Mais ne pas le tester, ne pas préparer les personnes qui devront prendre la parole… n’est pas une solution. Sans préparation, les organisations n’ont plus qu’à s’adapter à la même vitesse que la crise évolue.
Cet écart entre leur perception et la réalité peut être véritablement problématique. Et bien que notre sondage pourrait faire l’objet d’une étude plus poussée, on peut sans mal deviner que les entreprises auraient pu éviter certaines problématiques de crise si elles avaient été dans la prévention et la proactivité plutôt que dans la réaction. D’ailleurs, s’il fallait diviser la gestion de crise en étapes, elles seraient au nombre de 4 : 1. La prévention ; 2. La préparation ; 3. La réaction ; 4. L’adaptation.
La simulation permet de tester, dans une situation sans stress, les mesures à mettre en place à travers différents scénarii. Elle permet de répartir les responsabilités, repérer des éventuelles failles de votre plan de gestion de crise, et de mettre en exergue la possibilité de faire appel à un soutien externe, notamment des spécialistes en cybersécurité, des conseillers juridiques, ou encore des professionnels de communication de crise et de relations publiques.
Et pour résumer, on ose détourner les paroles de Daft Punk : Work it harder, make it better, do it faster, makes us stronger. Comprenez ici : c’est en travaillant en amont que vous serez mieux préparé en cas de crise et que vous pourrez réagir plus vite (et de façon plus efficace et pertinente), pour in fine, rendre votre organisation plus forte.
Auteur : Jennifer Pierrard
